La porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique, Elenore Sturko, demande une enquête sur le programme d’approvisionnement sécuritaire en drogues de la Colombie-Britannique, et ce, alors que la province enquête sur le détournement de drogues sécuritaires par des médecins et des pharmaciens.

L’efficacité de ce programme d’intervention est éprouvée, comme le confirment des études cliniques depuis 40 ans aux États-Unis. Il consiste à donner des récompenses sur une période de 12 semaines chaque fois qu’un test d’urine est négatif pour une drogue testée. Le patient doit subir ce test deux fois par semaine.

«La cocaïne n’est pas pire que le whisky», voilà le constat du président colombien, Gustavo Petro. L’homme politique a prononcé ses paroles mardi dernier lors d’une réunion ministérielle de six heures retransmise en direct, selon le média américain CNN.

Chaque jour en 2023, sept Ontariens sont morts d’une surdose d’opioïdes, dont six en raison de la présence de fentanyl dans leur drogue de choix, et cette tendance se maintient, selon Statistique Canada. Alors qu’Ottawa promet la nomination d’un « tsar du fentanyl » pour apaiser les inquiétudes américaines, l’Ontario continue de faire face à une crise majeure.

Bien que la crise des surdoses fasse de plus en plus de victimes au Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) n’a toujours pas revu ses directives de distribution de naloxone dans les écoles secondaires depuis 2019.