Pour la première fois à Montréal, des toxicomanes pourront notamment fumer leur drogue — comme du crack, du fentanyl ou du crystal meth — sous supervision d’intervenants. Encore mieux : ils auront aussi accès à un centre communautaire, de la nourriture, des activités, et même des studios où vivre. Visite d’un projet unique au Québec.

Kristin Voss-Dahl se rendait à un match de hockey des Oilers d’Edmonton avec ses amis, dans le centre-ville, lorsqu’elle a vu une personne gisant sans réaction dans un stationnement. « Heureusement, mon ami avait une trousse de naloxone dans son véhicule », dit-elle à propos du médicament utilisé pour contrecarrer temporairement les effets d’une surdose d’opioïdes.

Les intoxications involontaires au GHB, aussi connu sous le nom de « drogue du viol », ont fait les manchettes dans les derniers mois. Tellement que le ministre de la Sécurité publique François Bonnardel a lancé au début de l’été un plan d’action pour lutter contre le fléau. Mais quelles mesures de prévention et de dépistage sont réellement mises en place au Québec à l’heure actuelle ? Le Devoir s’est penché sur la question.

Le Mexique a promis aux États-Unis jeudi de traquer les importations, venues principalement de Chine, de produits chimiques nécessaires à la confection du fentanyl, drogue qui fait des ravages sur le sol américain.

« La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a confirmé à des organismes communautaires qu’elle  » souhaite continuer le travail  » pour que la possession simple de drogues soit décriminalisée dans la métropole. »