Toutes ces sordides affaires ont un point commun : des hommes ont eu recours à la soumission chimique — que l’Office québécois de la langue française définit comme une « coercition consistant à administrer, en vue de commettre un acte criminel ou un délit, un médicament, une drogue ou une substance ayant des propriétés psychoactives, à son insu ou sous la menace — pour abuser sexuellement de femmes.

Québec et Ottawa s’attaquent aux ravages causés par la consommation de drogues illégales et toxiques ainsi qu’aux surdoses, qui causent de plus en plus de dommages. Les deux gouvernements accordent une aide de 700 000 $ sur quatre ans au centre Le CAP Estrie de Sherbrooke.

Un centre de gestion du sevrage de 36 lits a ouvert récemment dans le centre-ville de Toronto. L’établissement accueille des gens qui ont besoin d’aide pour retrouver la sobriété après avoir consommé de la drogue ou de l’alcool, et leur offre des services de thérapie.

Une quarantaine de personnes sont évaluées pour drogue au volant chaque année à Saguenay. Les tests de dépistages pour la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool sont bien connus par la population, mais comment les policiers détectent-ils les automobilistes qui ont consommé de la drogue ?

La sensibilisation de la population aux signes de la soumission chimique, le fait de droguer une personne à son insu, sera à l’ordre du jour du conseil municipal de Victoria jeudi. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Nanaimo a aussi publié un avertissement à ce sujet la semaine dernière.