Vos questions, notre expertise
Vos questions et nos réponses peuvent non seulement vous aider en toute confidentialité, mais aussi aider d’autres personnes qui vivent des situations similaires à la vôtre.
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L’équipe qui répond à vos questions est formée de :
Anne Elizabeth Lapointe, directrice générale de la Maison Jean Lapointe
Béatrice Beaucage, M. Ps., psychologue, Maison Jean Lapointe
Autres drogues Femme, 26 - 35 ans
Depuis deux ans je suis en relation avec une personne et j’ai recommencé à consommer du crack 1 fois par semaine. J’avais arrêté avant sans problème. Cette personne je l’aime mais depuis 1 an et demie je m’enfonce et je risque de tout perdre. Je ne sais plus quoi penser malgré que j’aime cette personne.
Granby
Nous vous encourageons à aller chercher de l’aide professionnelle, auprès d’un psychothérapeute ordrepsy.qc.ca , ou dans un centre spécialisé dans les dépendances de votre secteur (voir «Trouver de l’aide»). La dépendance au crack est tenace, et il est souvent difficile d’en sortir sans aide extérieure.
Bonne chance!
Toxquebec.com
Cannabis Femme, 18 - 25 ans
Je me questionne à savoir si c’est vrai que le CBD à grande quantité réduit les risques de psychose?
Montréal
Le cannabidiol (CBD) est un cannabinoïde présent dans le cannabis. De façon générale, il est reconnu que la consommation de cannabis augmente les risques de psychose chez les individus vulnérables et devrait être évitée. Par ailleurs, les effets thérapeutiques de l’utilisation du CBD isolé, dans le traitement de certains symptômes, sont présentement à l’étude. Le CBD est présent dans certains médicaments. Par contre, ses effets potentiels sur la psychose ou la schizophrénie (spécifiquement sur les symptômes de paranoïa ou d’anxiété, par exemple) nécessitent davantage de recherche, malgré quelques résultats récents suggérant des bénéfices potentiels.
Il est certainement contre-indiqué de consommer du cannabis lorsque l’on est à risque de psychose ou pour prévenir une psychose.
Toxquebec.com
Source :
– cannimed.ca
Métamphétamine Homme, 36 - 45 ans
Accro. aux speeds depuis maintenant 15 ans (10 à 15 par semaine) je me considère très chanceux car je n’ai jamais eu aucun malaise ou surdose. Il n’y a que mes dents qui en ont souffert à cause des tics de mâchoires. Je voudrais savoir si je suis normal ou est-ce les autres qui sont malchanceux? Je travaille, j’ai une vie sociale et zéro problème santé. Mais j’suis accro. Peut-on vivre normalement pendant des années en prenant du speed?
Montréal
Il est rare de ne pas vivre de conséquences adverses d’une dépendance prolongée aux amphétamines. Il faudrait faire un bilan réel et objectif des effets de votre consommation sur votre fonctionnement -vous pouvez ne pas être conscient de certaines conséquences sur fonctionnement, votre santé, votre humeur ou votre cerveau. Si la consommation d’amphétamines est nécessaire à pouvoir fonctionner dans votre quotidien, il serait difficile de considérer que cela représente «vivre normalement», les symptômes de sevrage en l’absence de la substance sont certainement un effet néfaste à ne pas minimiser.
Nous vous encourageons à consulter un intervenant en toxicomanie dans un «centre de réadaptation» afin de faire un bilan de votre consommation.
Toxquebec.com
Source :
– Ben Amar, M. et Léonard, L. (2002) Psychotropes pharmacologie et toxicomanie. Montréal Presses de l’Université de Montréal.
Alcool Homme, 60+ ans
J’ai entendu dire que les A.A. étaient très structurés au Canada. Je cherche de l’aide pour approfondir la 4ième Étape.
Lyon
Pour le Québec, vous pouvez consulter le lien apparaissant dans notre section «Trouver de l’aide» ou téléphoner au numéro indiqué, il existe des retraites et journées intensives d’approfondissement de l’Étape 4 auxquelles il est possible de s’inscrire. Un mentor membre du mouvement pourra également vous guider.
Bonne chance!
Toxquebec.com
Polyconsommation Femme, 46 - 60 ans
Mon fils 32 ans, TDA se referme, s’isole, ne parle pas beaucoup et n’a pas d’amis. Il a mis fin à une relation amoureuse, a changé de travail. Il a recommencé à prendre de la drogue et joue à des jeux qui l’entraîne dans une grande dépendance. Je voudrais l’aider à aller chercher de l’aide, ce qui n’est pas évident car il veut être indépendant et est orgueilleux. À quelle porte dois-je frapper ? Qui peut lui apporter de l’aide avant qu’il ne s’enfonce encore plus? Quel professionnel de la santé peut l’aider?
Baie-Comeau
Plusieurs options sont possibles pour chercher de l’aide: il peut en parler à un médecin, rencontrer un intervenant en toxicomanie dans un centre de réadaptation de son secteur (voir «Trouver de l’aide»), ou aller assister à une rencontre de groupe d’entraide de son quartier (voir également «Trouver de l’aide»).
S’il refuse, la meilleure voie est d’aller chercher de l’aide pour vous-même, de nombreux centres de réadaptation offrent des services d’aide et conseils pour la famille, pouvant vous aider à aborder le problème.
Bonne chance!
Toxquebec.com