Contrairement aux opioïdes, il existe peu d’interventions vraiment efficaces pour traiter la dépendance à la méthamphétamine, un puissant stimulant. Le hic : il est difficile de mener des études, car les consommateurs sont souvent peu assidus en thérapie.

Les nouvelles pratiques commerciales de la Société des alcools du Québec, qui multiplie les stratégies pour freiner la baisse de ses ventes, inquiètent. La fermeture de succursales dans certains quartiers ou certaines villes conjuguée à l’ouverture de mini-agences dans les épiceries et dépanneurs, où du gin et d’autres spiritueux sont vendus jusqu’à 23 h, menacerait la santé publique.

Après des années de dépendance, de petits délits et de séjours en prison, une femme de la Saskatchewan revient dans les tribunaux — mais cette fois, pour changer des vies. Susan Sebulsky, ex-trafiquante de méthamphétamine, est aujourd’hui coordonnatrice d’un tribunal de traitement de la toxicomanie.

Forte de son monopole sur la vente d’alcool, la société d’État a aussi des responsabilités sociales et de santé publique qui devraient faire partie intégrante de sa mission, jugent les cosignataires.

La construction d’un centre de rétablissement sur le territoire de la Nation crie d’Enoch, à l’ouest d’Edmonton, avance à grands pas. L’établissement, destiné à la prise en charge des personnes aux prises avec la dépendance, devrait accueillir ses premiers patients dès l’année prochaine.